Les axes de recherche de Nicolas Michel portent sur l’histoire des bibliothèques médiévales et les pratiques médiévales de l’écrit, la diffusion et réception manuscrite (XIIe-XVe siècles), aussi d’un point de vue codicologique, sur les miroirs aux princes et les collections épistolaires.
Titulaire d’un master en histoire obtenu à l’Université Catholique de Louvain en 2016, poursuivi par un master complémentaire en civilisation antique et médiévale à l’Université de Poitiers en 2017, il est également détenteur d’un bachelier en philosophie (UNamur, 2020). Sa thèse de doctorat (dont la soutenance est prévue en décembre 2022), préparée à l’UNamur sous la direction conjointe de Xavier Hermand et de Paul Bertrand, en partenariat étroit avec Benoît Grévin, porte sur l’étude de la diffusion et de la réception médiévale des Variae de Cassiodore (collection épistolaire composée de 468 lettres), tant du point de vue de la tradition manuscrite de l’oeuvre que de sa fortune littéraire. Après un mémoire qui portait sur le Somnium morale pharaonis du cistercien Jean de Limoges, oeuvre étroitement liée à l’ars dictaminis, sa recherche s’est organisée autour d’une question principale : celle des mécanismes de diffusion des oeuvres au Moyen âge et des conditions de leurs réceptions, dont la richesse est caractérisée par la polysémie, la ductilité des textes et, dans le même temps, l’inventivité de leurs lecteurs et usagers.
Dans le cadre du projet “Dictamina”, il s’occupe de la collection épistolaire attribuée à Transmundus.
